Éviter le piège du « tant qu’à y être »
Le « tant qu’à y être » est ce réflexe qui nous fait dire : tant qu’à y être, on pourrait aussi parler de…. C’est un réflexe très connu en rénovation domiciliaire. Tant qu’à y être, on va arranger ça. Il a le défaut de faire doubler, voir tripler les coûts d’une rénovation. Ce réflexe est aussi nuisible aux présentations. Il augmente l’effort investi et réduit le résultat.
C’est un problème courant chez les présentateurs. Autant les débutants que les expérimentés.
En consultation, j’ai vu des gestionnaires qui avaient jusqu’à 5 objectifs à atteindre dans la même présentation. Parfois même, des objectifs pour faire plaisir à leur patron (rappel : une présentation existe pour l'auditoire. Pas pour notre patron). Bien sûr, ces gestionnaires ont rencontré d’immenses difficultés durant leur présentation.
Une présentation doit avoir UN objectif. Pas deux, pas trois. UN objectif. Il doit être clair et précis.
- Plusieurs objectifs rendent la présentation plus chaotique et moins efficace. D’ailleurs, vous savez ce qui arrive lorsque nous courrons plusieurs lièvres à la fois.
- Les recherches et l’expérience ont démontré que le cerveau retient peu d’éléments d’une présentation. Il retient les idées principales. Le rôle du présentateur est de déterminer les idées qui seront retenues.
- Idéalement, il est bon de mettre l’objectif par écrit au moment de commencer notre préparation. Les recherches démontrent que mettre par écrit un objectif aide le cerveau à clarifier sa pensée et à focaliser.
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