Bonne rentrée à tous !

Le Fantôme de Canterville est votre deuxième projet avec les éditions Marmaille. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette collaboration ?
Romain Naudin m’a contacté en 2012 pour réaliser un premier projet ensemble, c’était pour « Les chemins de bohème » de Pascal Brissy. L’aventure s’est très bien déroulée, j’ai été très libre pour travailler ce qui est très appréciable…
Du coup lorsque Marmaille m’a proposé de travailler sur un nouvel album, en me demandant ce que je voulais illustrer, j’étais évidemment partante !
Je n’ai pas eu l’idée en premier pour « Le fantôme de Canterville ». J’avais des envies de thèmes et de sujets, mais je n’ai pas tout de suite pensé à cette histoire. Je l’avais découvert au collège, mais depuis je ne m’étais pas spécialement plongée dans les œuvres d’Oscar Wilde… Après relecture, c’était évident !
 
L’adaptation d’une œuvre classique est un pari risqué. Qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet ?
Ce qui m’a plu c’est l’humour qu’il y a dans ce texte, l’esprit critique et toutes les images de films ou histoires de maisons hantées, qui me sont revenues à l’esprit lors de la lecture de ce texte.
Je l’ai illustré naturellement, sans trop de pression car peu de livres ont été illustrés d’après cette histoire. Il n’y a donc pas de comparaison…
Des clins d’œil à certains films se sont glissés au fil de mes illustrations, je me suis amusée !
 
Avez-vous changé de technique pour aborder ce nouvel univers ?
Pas vraiment, j’ai gardé ma technique habituelle : gouache, huile et collages, ainsi que quelques dessins en noir et blanc.
Il y a beaucoup d’images dans cet album, je voulais que ce soit varié pour ne pas ennuyer le lecteur. Je voulais aussi apporter un univers vintage à l’objet avec des fausses publicités et vieux papiers…  Un peu comme d’habitude en fait mais encore plus !

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