Le temps passe vite. Il y a 50 ans
Françoise d’Eaubonne, femme révolutionnaire faisait éclore la pensée écoféministe et l’idée selon laquelle le sentiment de supériorité des hommes sur les femmes relevait du même procédé que celui des hétéros sur les homos et des humains sur la nature. Et si, aujourd'hui, chacun et chacune reconnaissait humblement qu’il ou elle faisait partie du vivant et n'était ni supérieur ni inférieur ? Juste là, vivant·e parmi les vivant·es.
Le temps passe vite. Il y a un siècle Anais Nin écrivait :
"Quelle erreur pour une femme d’attendre que l’homme construise le monde qu’elle veut, au lieu de le créer elle-même." Debout les femmes ! En 2023, elles sont nombreuses à se lever pour inventer un autre monde. Elles entreprennent, militent, prennent la parole, rendent visibles leurs idées et leurs idéaux. Et pourtant, elles ne représentent que
21% des comités de direction des grandes entreprises, 6% des dirigeant·es politiques dans le monde, leurs droits régressent en Iran, Afghanistan, Turquie, Ethiopie comme le souligne
Amnesty International.
Le temps passe vite. En cette veille de journée internationale des droits des femmes et tous les autres jours de l’année, ne cessons jamais de permettre à chacun et chacune de se sentir libre d'être ce qu'il ou elle est. Faisons vivre les mots d’Aretha Franklin, "Embrassez ce qui vous rend unique, même si cela rend les autres mal à l’aise". Haut les cœurs !
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