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Communiqué de presse

24 novembre 2016
 

Taxe sur les transactions financières, l'indécent chantage du secteur financier 


Alors que la taxe européenne sur les transactions financières peine à voir le jour, le secteur financier belge via sa fédération Febelfin joue à nouveau à faire peur et prend l'économie en otage contre l'intérêt des citoyens.

Dans un communiqué relayé dans la presse hier, la Fédération belge du secteur financier s'inquiète de l'impact d'une taxe européenne sur les transactions financières.

Une nouvelle fois le secteur financier use et abuse de sa position en agitant le chiffon rouge de répercussions « négatives sur le financement des entreprises et des particuliers, et notamment sur les prêts hypothécaires. »

En janvier 2016, le ministre de l'économie belge Johan Van Overtveldt, agitait lui le risque d'une hypothétique délocalisation des institutions financières vers d'autres pays.

Les citoyens sont pourtant habitués à cette rengaine. Tout au long de l'année, le secteur a plaidé pour une baisse du taux d'intérêt minimum sur les comptes d'épargne prétextant que son maintien mettait grandement en péril le secteur. Idem, lorsqu'après la crise financière de 2008 où la survie des banques n'a été rendue possible que par la charité des citoyens, les pouvoirs publics ont tenté d'instaurer un minimum de réglementation afin de réguler et stabiliser le secteur financier.

Pourtant lorsqu'une des grandes banques active sur le marché belge annonce le licenciement de plus de 3000 employés, cette décision n'est aucunement justifié par une quelconque fragilité, puisque celle-ci réalise actuellement des bénéfices sans précédent.

L'objectif initial de taxer à hauteur minimal de 0,1 % les échanges d'actions et d'obligations, et de 0,01 %, les produits financiers dérivés possède pourtant un double intérêt: limiter la spéculation et ses effets indésirables d'une part, et, générer des revenus d'autre part. Le produit attendu de cette taxe était en effet estimé à 57,1 milliards d’euros par an (19,4 milliards d’euros pour les actions et obligations, 37,7 milliards d’euros pour les produits dérivés).

Financité recommande à notre ministre des finances de garder à l'esprit les objectifs initiaux de la taxe sur les transactions financières et de ne pas uniquement écouter les menaces promulguées par l'industrie financière pour prendre sa décision.
 

Annexes

Contacts presse

  • Laurence Roland - laurence.roland@financite.be - 0497 /51.50.74
  • Julien Collinet - julien.collinet@financite.be - 02 / 340.08.62 - 0495 / 64.86.55
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