En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »
Deux images, en surimpression : cela suffit à saint Luc pour évoquer la pensée de Jésus sur l'histoire des hommes et la fin des temps.
Au premier plan : la chute de Jérusalem, avec le cortège habituel des catastrophes nationales : massacres, dispersion, captivité.
En arrière-fond : la venue en gloire du Fils de l'Homme, que Luc peint avec les couleurs vives traditionnelles des apocalypses, sur l'horizon de la fin du monde.
Entre les deux : "le temps des nations", ou des païens, qui donne au tableau la profondeur de champ, mais dont Jésus n'a jamais précisé la durée : "Il ne vous appartient pas, disait-il, de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité" (Ac 1,7). Le temps des nations, c'est le temps de la mission, le temps de l'Église, de la patience et du service ; c'est notre temps de disciples, témoins de Jésus-Christ.
Toutes les composantes du malheur semblent s'être donné rendez-vous dans ce fragment de discours. Jésus y parle de dévastation, de détresse, d'angoisse et de frayeur. Puis, brusquement, balayant d'un revers de main toutes les ombres et tous les fantasmes de souffrance, il exhorte les disciples à l'espérance et à la fierté : "Lorsque cela commencera d'arriver, redressez-vous et relevez la tête, car votre délivrance est proche ! ". Quand les épreuves commenceront à s'accumuler, quand toute issue sera fermée, quand la violence semblera victorieuse, "redressez-vous, relevez la tête !". Quand tout appui se sera éloigné, quand Dieu lui-même vous paraîtra trop absent pour écouter, trop lointain pour répondre, redites-vous : "La délivrance est proche ; le Fils de l'Homme vient nous sauver !"
Cette consigne d'espérance, la génération du Christ l'a ressaisie lors de la chute de la Ville sainte ; le peuple de Dieu tout entier l'entendra de nouveau au terme de l'histoire ; mais elle vient nous surprendre et nous réconforter, nous les témoins de Jésus, tout au long du temps des nations, en chaque aujourd'hui de l'Église.
Chaque épreuve du peuple saint réédite en effet la détresse de Jérusalem et anticipe sur les douleurs dernières qui marqueront l'avènement du Fils de l'Homme. Mais, en raison de la folie d'amour que Dieu a faite pour le monde, il est encore plus vrai de dire que chaque épreuve, personnelle ou communautaire, nous situe, dans la foi, entre les deux victoires du Christ : sa victoire de Pâques, après le Golgotha, et sa victoire à la fin des temps, qui nous fera surgir de la mort.
C'est pourquoi, dans toutes ces paroles de Jésus sur les détresses de l'histoire et sur la fin du monde, nous avons à entendre avant tout un appel à la vigilance, personnelle et communautaire, et une promesse de la gloire.
Certes, le monde connaît des soubresauts, en ce début du nouveau millénaire ; certes nous percevons le désarroi de tant d'hommes et de femmes, de tant de jeunes, qui ne trouvent plus de repères face à un avenir qui leur semble menaçant ; et nous nous surprenons nous-mêmes à retomber dans la crainte, comme sous le coup d'un esprit de servitude (Rm 8,15). Mais nous avons reçu, en réalité, l'Esprit de filiation, qui nous fait crier, depuis la terre des hommes : "Abba, Père !"
Voilà pourquoi, par fidélité au Dieu de notre appel, et en solidarité avec ceux qui n'ont pas d'espérance, humblement, joyeusement, "nous nous redressons et relevons la tête", pour rendre témoignage, dès aujourd'hui, à la victoire de Jésus.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Date Mercredi 3 avril 30
Lieu Jérusalem
Livre Tome 9 – ch 596.45 Préparation à la Passion
(…) Encore un autre signe : un signe pour la fin du Temple et pour la fin du monde. Quand vous verrez l’abomination de la désolation prédite par Daniel — que celui qui m’écoute comprenne, et que celui qui lit le prophète sache lire entre les lignes —, alors que celui qui sera en Judée s’enfuie sur les montagnes, que celui qui sera sur sa terrasse ne descende pas prendre ce qu’il a dans sa maison, que celui qui est dans son champ ne revienne pas chez lui prendre son manteau : il lui faudra fuir sans se retourner, pour qu’il ne lui arrive pas de ne plus pouvoir le faire. Dans sa fuite, il ne devra pas se retourner par curiosité, pour ne pas garder dans son cœur cet horrible spectacle et en devenir fou. Malheur à celles qui seront enceintes et qui allaiteront en ces jours ! Et malheur si cette fuite devait s’accomplir pendant le sabbat ! S’enfuir ne suffirait pas pour se sauver sans pécher. Priez donc pour que cela ne se produise pas en hiver et un jour de sabbat, car alors la tribulation sera si grande qu’il n’y en a pas eu de telle depuis le commencement du monde jusqu’à nos jours et qu’il n’y en aura plus jamais de semblable, car ce sera la fin. Si ces jours n’étaient pas abrégés en faveur des élus, personne ne serait sauvé, car les hommes-satans s’allieront à l’enfer pour tourmenter les gens. Alors aussi, pour corrompre et détourner du droit chemin ceux qui resteront fidèles au Seigneur, des gens viendront dire : “ Le Christ est ici, le Christ est là, le voici ! ” Que personne ne les croie, car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes qui feront des prodiges extraordinaires capables d’induire en erreur, s’il était possible, les élus eux-mêmes. Ils enseigneront des doctrines en apparence si convenables et si bonnes qu’elles séduiraient même les meilleurs, s’ils n’avaient pas en eux l’Esprit de Dieu pour les éclairer sur la vérité et l’origine satanique de ces prodiges et de ces doctrines. Je vous le dis, je vous le prédis pour que vous puissiez vous diriger. Mais ne craignez pas de tomber. Si vous restez dans le Seigneur, vous ne serez pas attirés par la tentation et la ruine. Rappelez-vous ce que je vous ai dit : “ Je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et toute la puissance de l’Ennemi ne saurait vous nuire, car tout vous sera soumis. ” Je vous rappelle cependant que, pour l’obtenir, vous devez avoir Dieu en vous, et vous devez vous réjouir, non parce que vous maîtrisez les puissances du mal et ses poisons, mais parce que votre nom est écrit dans le Ciel.
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