Copy

Mai 2023

ÉDITO
ZOOM SUR…

Un projet de grande envergure

Le CERN observe le territoire pour éventuellement développer
un nouveau projet de pointe. De quoi s’agit-il ?

Plus d’informations :

RETOUR SUR …

Privilégier le dialogue

Photo : Lise Benoit-Capel / DL

Le CERN souhaite que la conduite de cette étude repose sur un dialogue permanent avec les collectivités territoriales, les associations, les habitants et l'ensemble des acteurs locaux des territoires traversés.

N'hésitez pas à solliciter notre équipe du FCC pour une présentation du projet dans votre commune.

ÉVÉNEMENT

Des journalistes à la découverte du collisionneur circulaire

Depuis début 2023, en lien étroit avec les autorités françaises et suisses et avec les propriétaires et exploitants de parcelles, des premières analyses de terrain ont lieu dans des communes du canton de Genève (Suisse), mais aussi des départements de l’Ain et de la Haute-Savoie (France) afin de mieux connaître l’environnement.


Cette campagne de mesures géographiques et environnementales permet d'établir un inventaire des enjeux pour vérifier et optimiser le scénario d’implantation du potentiel nouvel accélérateur de particules. Une première phase de ces études dites «non invasives» a démarré début 2023.


Dans un second temps, en 2024, les études géotechniques et géophysiques seront engagées afin de cartographier précisément la composition des sous-sols. À l’aide de camions vibreurs, des ondes acoustiques seront transmises depuis la surface vers le sous-sol. L’analyse de leur propagation, enregistrée par des capteurs, permettra aux géologues de caractériser la nature et la profondeur des différentes strates géologiques constitutives du sous-sol. La collecte de ces données et la cartographie qui en découle, essentielles pour l’avancée de l’étude, seront partagées avec les communes concernées. La composition des couches sera également étudiée afin d’anticiper une réutilisation durable des matériaux excavés.

FOCUS HISTOIRE

Il y a 30 ans, le CERN a mis le code source du World Wide Web dans le domaine public.

Le chercheur britannique Tim Berners-Lee a inventé le World Wide Web en 1989, lorsqu’il travaillait au CERN. À l’origine, le projet a été conçu et développé pour que des scientifiques travaillant dans des universités et instituts du monde entier puissent s'échanger des informations instantanément.  L'idée de base était de combiner les technologies des ordinateurs personnels, des réseaux informatiques et de l'hypertexte pour créer un système d'information mondial gratuit, puissant et facile à utiliser.


Le 30 avril 1993, seulement quatre ans après la création du World Wibe Web, le CERN mettait gratuitement à disposition son code source, qui devint ainsi un logiciel libre. Il a ensuite émis une version suivante de l’application sous licence libre, une façon plus sûre de maximiser sa diffusion. Ce faisant, il a permis à la Toile de se tisser jusqu’à nos jours. Rappelez-vous en la prochaine fois que vous ouvrirez un navigateur web !

Plus d’informations
FOCUS ÉNERGIE

Gérer l’énergie de manière responsable : le CERN obtient la certification ISO 50001


La majeure partie de l’énergie que consomme le CERN est destinée à ses accélérateurs. Ces puissants instruments de recherche rendent possible un programme scientifique incomparable et profitent à une communauté scientifique mondiale. Le CERN met tout en œuvre pour les faire fonctionner en utilisant le moins d’énergie possible. Pour alimenter l’ensemble de ses accélérateurs, détecteurs et infrastructures d’exception, il a principalement besoin d’électricité, qui représente environ 95 % de sa consommation d’énergie. En outre, le Laboratoire utilise du gaz pour le chauffage, ainsi que du carburant pour le transport et les groupes électrogènes de secours.

Lire l’article